Bonjour,
Après tous ces mois passés voici un petit retour sur la cousinade en photo.
Pour cela cliquez sur le lien ci- contre et demandez à vos chefs de branche le mot de passe qui, si vous réfléchissez bien est très simple, allez un indice... : une date...
La cousinade en photo c'est ici.
Merci à Benoit B pour les photos.
A bientôt
dimanche 8 novembre 2015
vendredi 31 juillet 2015
Famille vue par Philippe Meulle
mercredi 1 juillet 2015
jeudi 18 juin 2015
Décoré de son vivant à “titre posthume”!
Commentaires
de Martin Desprez :
C'est à mes
yeux, l'une des plus belles histoires de la légion d'honneur et c'est la raison
pour laquelle je l'ai toujours refusée ou en tout cas refusé de la demander :
Georges Meulle à la tête de ses troupes est blessé, laissé pour mort sur le
terrain et récupéré après plusieurs jours. Pendant ce temps, son supérieur
hiérarchique demande pour lui la légion d'honneur.
Georges
Meulle ne l'apprend que plus tard, finit par aller la chercher au secrétariat
de la décoration et se la voit refuser "puisqu'il est mort" !
Et c'est son
fils Jean Paul qui ira la chercher, plus tard.
Cela dit
d’autres personnalités de la famille ont été honorées d’une médaille
prestigieuse. J’en cite quelques-unes : Hélène Desprez par son action à la
libération de la France reçoit la médaille de l’assemblée nationale, Jean
Desprez le grand exportateur et Henri 1, maire de Grez-Neuville pendant quarante-six
ans reçurent, eux, la légion d’honneur et Laurent Desprez est attributaire du
poireau qu’il a reçu au château de l’Isle Briand.
Nouveau commentaire de MD du 18/06/2015
J'ai oublié de citer mon cher oncle Michel qui fut honoré de la médaille militaire pour faits de guerre au moment de la libération et je renvoie pour cette époque au mail que m'a envoyé Annie Desprez.
J'ai toujours trouvé mon oncle Michel d'une très grande discrétion à ce sujet mais mes cousines m'affirment que cette décoration était citée dans leur faire part de mariage.
"Le plus simple, pour donner accès à l'article entier du Bulletin de l'Association Patrimoine de Grez-Neuville sur le train de déportés que des Lionnais et Grez-neuvillois tentèrent d'empêcher d'aller plus loin et dont plusieurs prisonniers parvinrent à s'échapper grâce, _entre autres_, à Michel et Hélène Desprez, est de copier/coller uniquement le *lien* ci-dessus sur le blog. IL renvoie aux mémoires de l'abbé Cochard.
Le site de la mairie de Grez-Neuville comporte peut-être aussi un lien direct d'accès au numéro du Bulletin de l'Association Patrimoine de Grez-Neuville."
http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/lion-angers.htm
Annie DESPREZ-MOREL
Nouveau commentaire de MD du 18/06/2015
J'ai oublié de citer mon cher oncle Michel qui fut honoré de la médaille militaire pour faits de guerre au moment de la libération et je renvoie pour cette époque au mail que m'a envoyé Annie Desprez.
J'ai toujours trouvé mon oncle Michel d'une très grande discrétion à ce sujet mais mes cousines m'affirment que cette décoration était citée dans leur faire part de mariage.
"Le plus simple, pour donner accès à l'article entier du Bulletin de l'Association Patrimoine de Grez-Neuville sur le train de déportés que des Lionnais et Grez-neuvillois tentèrent d'empêcher d'aller plus loin et dont plusieurs prisonniers parvinrent à s'échapper grâce, _entre autres_, à Michel et Hélène Desprez, est de copier/coller uniquement le *lien* ci-dessus sur le blog. IL renvoie aux mémoires de l'abbé Cochard.
Le site de la mairie de Grez-Neuville comporte peut-être aussi un lien direct d'accès au numéro du Bulletin de l'Association Patrimoine de Grez-Neuville."
http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/lion-angers.htm
Annie DESPREZ-MOREL
Baptême d' Hortense Desprez
Bonjour,j’ai fait numériser un film de 10 minutes du Baptême de ma soeur Hortense Desprez (1976), petite fille de Henri (III) Desprez, sous-branche Thierry.La taille du fichier est trop importante pour un envoi par mail. Il est à disposition sur dropbox : https://www.dropbox.com/sh/co9vck79eyom9t6/AACQurI6TzMW6lR_yr9-LO_Ea?dl=0Guillaume Desprez
Commentaire de Martin Desprez: Bravo Guilaume tu est l'auteur de la première vidéo familial sur le blog !
mardi 16 juin 2015
Francis Séjourné
Il a été longtemps le fermier de Marcillé. Personnage pittoresque, il a donné lieu à un certain nombre d’anecdotes. Il avait installé un bouc dans son étable pour conjurer les maladies. Répondant à ceux qui se moquaient de lui, il répondait avec son bel accent angevin: « j’y crois point, mais on ne sait jamais ».
Laurent Desprez
Commentaire de Vincent Desprez
Au début de l’occupation, un plan
de restrictions était imposé. Le pain était rationné. Adrienne et Augustine,
sœurs de Francis Séjourné, cherchèrent comment le lui faire comprendre.
Un matin, elles lui donnèrent sa
ration de la journée. Il la mangea de bon cœur. Aussitôt elles lui dirent : «
voilà, tu as mangé ta part de toute la journée, tu n’en auras plus d’ici
demain. » J’ignore la suite…
Le Père Séjourné, père des
précédents, tombe gravement malade. Le curé Jarry vient lui donner
l’extrême-onction. Il lui fait les onctions sur le front, la bouche, les mains…
et relève les draps pour oindre les pieds. Alors le Père Séjourné reprend ses
esprits et dit : « Ah non, Monsieur le
Curé, ils sont trop sales ! ».
SOUTERRAIN
Légende, réalité ? Un
souterrain a relié Marcillé à Neuville, passant sous la vigne du champ de la
Crétaudière juste au-dessus du bourg. A quoi servait’ il Nous ne le savons pas
trop mais Jérôme m’a dit qu’il avait trouvé des pierres taillées à l’emplacement
de son étang.
Martin Desprez
SOIREES
Fréquemment les soirées donnaient
lieu à des jeux de société, à commencer par les cartes, l’escalier, le montana puis
le bridge ; les « ambassadeurs » étaient très prisés, un camp
dans le salon et un autre dans le « petit salon » de façon à éviter
les « fuites » ; échecs devant la cheminée. Et, comme un rituel
dont il ne fallait pas abuser, la tortue
devineresse dont les sentences, sorties délicatement de leurs petites boîtes
rondes par notre mère qui en donnait la lecture, pouvaient être redoutables...
Laurent Desprez
Commentaire de Martin Desprez :
Rendez-vous compte la télévision n’existait pas !
REPUBLIQUE
La chambre des garçons dans les
servitudes fut aménagée à l’initiative de Henri II. Qui l’a baptisée
« République » ? Notre grand-père sans doute. Est-ce que dans
son esprit, république voulait dire « anarchie » ? En tout cas
sûrement liberté, les garçons pouvant se livrer là à des batailles effrénées de
polochons, interrompues parfois par l’arrivée d’un adulte quand les chahuteurs
encore un peu jeunes oubliaient de s’endormir...
Laurent Desprez
MARANS (Si on peut dire !)
L’histoire du curé de Marans,
près de Gené et de la forêt de Longuenée. Ce curé avait la dent dure et ses
confrères le redoutaient, si bien qu’on l’invitait peu. Un jour, il y a la
confirmation dans un village, l’évêque vient, ainsi que les prêtres des
environs ; mais on n’invite pas le curé de Marans au déjeuner. Il vient
cependant. L’évêque lui demande : Ah, vous voilà, Monsieur le Curé ;
qu’est-ce qui se passe dans votre paroisse ? Il répond : Eh bien,
Monseigneur, la traie a fait treize petits gorins. - Ah, mais les traies n’ont
que douze tétins. Et quand les douze premiers tètent, que fait le
treizième ? - Eh bien, Monseigneur, il fait comme moi, il regarde manger
les autres !
Laurent Desprez
PATOIS EXPRESSIONS ANGEVINES
« J’vous connais ben, mais
qui donc qu’vous êtes ? »
« Ça m’achale »
« Il est tout jugé »
Champeiller, bourder
Gorins bouzine la tuerie du cochon
Les oueilles
Chorte
Fillette
Rotte
Pailler
Batterie ... et tant d’autres.
Laurent Desprez
RELIGIEUX QUETEUR
Un capucin d’Angers faisait sa
tournée de quête tous les ans, et il passait par Grez-Neuville. Mémé Desprez
lui donnait une offrande, et il passait la nuit au Tertre, où on lui donnait un
bon lit, sûrement meilleur que sa paillasse sur une planche au couvent
d’Angers. En partant le lendemain, il disait : "Madame Desprez, vos
lits ne sont pas chrétiens" !
Laurent Desprez
Commentaire de Martin Desprez :
On s’est toujours demandé ce qu’il voulait dire !
TROIS PILIERS
Des trois piliers ayant donné
leur nom au petit bois à l’extrémité sud du Tertre, il ne subsiste qu’un seul,
figurant à l’inventaire des monuments historiques de Grez-Neuville. Ces piliers supportaient des potences érigées
sans doute au 14è siècle, sur les ordres du seigneur de Neuville qui avait
droit « de haute et basse justice » sur ses sujets. L’histoire n’a
pas conservé la mémoire du nombre d’exécutions qui ont pu se dérouler dans ce
lieu mythique pour notre famille, but incontournable de découverte pour tout
nouvel arrivant au Tertre, d’autant plus que le charme des Trois piliers
éclipse ce qu’il pourrait avoir de sinistre.
Laurent Desprez
Commentaire de Martin Desprez :
Par contre on sait que les piliers servirent de nouveau pendant la révolution
lorsque Neuville royaliste s’opposa à Grez
républicain (la virée de Galerne)
WELLINGTONIA
Remplacé par trois marronniers
sur la plate-bande à l’angle de la cuisine, le wellingtonia était devenu trop
imposant : 28 mètres ! Imaginez, la hauteur d’un immeuble de 8
étages ! Henri III décida de le faire abattre. Dans ces années 50, la
tronçonneuse n’existait pas encore et c’est donc à la hache qu’une équipe de trois
bûcherons s’attaqua au géant. Forte personnalité, le patron, Désiré Ménard était connu dans tout le canton, comme
bûcheron mais aussi comme taupier, et comme « sorcier » ? Il ouvrit le chantier en grimpant tout en haut
du conifère et entreprit de scier à la main, une par une, toutes les branches
de l’arbre, certaines pouvant atteindre 15 cm de diamètre. Pendant ce temps,
ses bûcherons dégageaient à la pelle la base de l’arbre avant d’attaquer le
tronc à la hache en prenant garde de ne pas recevoir une branche sur la tête...
Au bout d’une semaine, Désiré décida que le moment était venu de donner le coup
de grâce. Avant de descendre de l’arbre, il avait arrimé un câble à la cime,
l’autre extrémité étant fixée en terre à la limite du potager. Il posa par
terre dans l’axe du câble son mouchoir qu’il avait noué aux quatre coins et
annonça que c’est là que devrait aboutir la cime de l’arbre. Il tira légèrement
sur le câble, constatant que oui, c’était mûr pour la chute. Puis ayant fait
placer tout le monde à l’écart dans le potager, il tira sur le câble et le
wellingtonia tomba avec fracas. La cime pile devant le mouchoir. Geste de
Désiré le ramassant, fier d’avoir visé juste une fois encore !
Laurent Desprez
Commentaire de Martin Desprez : Ce n’est pas mon souvenir :
il le remit négligemment sur la tête, signe qu’il ne ratait jamais son coup !
Généalogie simplifiée des Desprez de Grez-Neuville
René Desprez
|
1731
|
1802
|
|
(Marans)
|
(Gené)
|
||
René Desprez
|
1768
|
1832
|
|
(Marans)
|
(Gené)
|
||
Théophile Desprez
|
1803
|
1865
|
> frère d'Hilaire Desprez
|
(Gené)
|
(Maire de Grez-Neuville)
1798-1859
|
||
Henri I
|
1833
|
avril
1912
|
> Maire de Grez-Neuville
|
(Maire de Grez-Neuville)
|
(Louvaines)
|
(Grez-Neuville)
|
|
Henri II
|
1865
|
1938
|
|
(Grez-Neuville)
|
(Grez-Neuville)
|
> 1er Desprez à Paris
|
Le Lion d’Angers
Alexandre Desprez
|
1776-1848
|
|
Veuve Desprez
|
1786-1859
|
|
Henri Alex Desprez
|
1805-1871
|
|
Cécile Desprez
|
1813-1881
|
|
Gabriel Desprez
|
1817-1883
|
|
Mon frère Mathieu est remonté beaucoup plus loin. Je lui
laisse le soin de vous en parler Samedi.
Par ailleurs je n’ai pas retrouvé le lien qui unit les Desprez de Grez-Neuville et les Desprez Lionnais. Pourtant il est évident !
Par ailleurs je n’ai pas retrouvé le lien qui unit les Desprez de Grez-Neuville et les Desprez Lionnais. Pourtant il est évident !
Martin Desprez
lundi 15 juin 2015
La Hune à Bazainville et son étang, Branche Jean DESPREZ
Autre propriété qui a marqué son temps chez les Jean Desprez, La Hune à Bazainville et son étang :
1950 Suzanne, Marie-Céline, Grand Père Rougé, Jean Desprez, Lucette |
1952 François, Henri et les autres (?) pour une partie de pétanque |
Henri IV et Nathalie |
Suzanne et Nathalie |
Jean et Nathalie |
1955 Corvée de haricots verts Marie-Céline, Bernard, Lucette |
1955 François, Nathalie et Rémi |
Sophie et Nathalie |
Branche Jean DESPREZ, descendance François Desprez
mardi 9 juin 2015
Famille Jean-Francois MONTIN sous branche Marguerite
Appel à votre bienveillante compréhension.
Il est possible que,malgré notre grande bonne volonté,nous ayons omis de publier certains éléments écrits ou visuels que vous nous auriez adressés et que vous désirez voir mentionnés.
Si tel est le cas,merci de nous le signaler afin que nous comblions ces manques.
Martin et Jérome
Il est possible que,malgré notre grande bonne volonté,nous ayons omis de publier certains éléments écrits ou visuels que vous nous auriez adressés et que vous désirez voir mentionnés.
Si tel est le cas,merci de nous le signaler afin que nous comblions ces manques.
Martin et Jérome
Rêveries autour de l'Oudon
Cette petite rivière longue d’une centaine de kilomètres
termine sa course peu après La Coudère, là où, après être passée sous le vieux pont
métallique du Bec d’Oudon, elle se jette dans la Mayenne.
L’Oudon a rythmé nos années d’enfance. Les trois mois de vacances d’été que nous accordait généreusement le gouvernement de Guy Mollet étaient centrés sur ce petit coin de paradis qui coulait tranquillement au bout du champ, en face de la Coudère.
L’Oudon a rythmé nos années d’enfance. Les trois mois de vacances d’été que nous accordait généreusement le gouvernement de Guy Mollet étaient centrés sur ce petit coin de paradis qui coulait tranquillement au bout du champ, en face de la Coudère.
Nous avons passé des heures chaque jour, matin et
après-midi, à nous baigner dans cette rivière un peu verdâtre, avec nos cousins
Desprez de la Carrière et du Tertre, au milieu des grenouilles et des
poissons-chats.
Quand nos jeunes voisins du château de l’Isle Briand étaient
là, ils nous rejoignaient au milieu de l’Oudon, venant de la rive gauche, nous
de la droite. Leur grand-mère, la comtesse de Trédern, se terrait dans son
château et ma grand-mère Marguerite Meulle m’avait avec complicité appris à
faire le baise-main, de façon à ce que je sois agréé par la châtelaine quand je
venais, adolescent, tourner autour de sa petite-fille Isabelle.
Mon grand-père Georges Meulle avait parfois failli inconsciemment
gâcher ces innocents flirts en s’énervant contre les oies de la ferme de l’Isle-Briand
qui traversaient l’Oudon et venaient s’ébattre sur les prés de la Coudère. Il
prenait alors son fusil de chasse et tirait en l’air pour les chasser, sans
trop d’efficacité.
L’Oudon, ce sont aussi les bateaux de la famille.
La barque de mon grand-père sur laquelle on greffait un
petit moteur nous descendait jusqu’au Bec d’Oudon, virait à gauche et remontait
la Mayenne jusqu’à l’Aubinière. On y allait avec nos cousins de La Carrière et
ma mère disait à Tante Hélène : « si on coule, tu en prends 3 et moi
aussi », ce qui avait le résultat de me terroriser, ne voyant pas en cas
de naufrage comment nous pourrions nous agripper avec efficacité à ces deux
mères de famille nombreuse.
Le canoë des Desprez du Tertre était entreposé à l’Aubinière
où nos cousins de l’intérieur des terres venaient parfois se baigner et
profiter comme nous de cette modeste base nautique aujourd’hui disparue. J’admirais
ce beau canoë fin que je qualifiais de « bateau d’indiens ».
Il y eu aussi les bateaux de mon oncle Jean-Paul Meulle, sa
prame en bois verni que je trouvais si maniable à la godille et puis son
magnifique Zodiac pour lequel il dépensa une fortune en essence à faire faire
du ski nautique à tous ses neveux et cousins, au grand dam des pêcheurs aigris
étalés le long du chemin de halage.
Enfin, il y avait ce magnifique canoë tout en bois que mon
grand-père me confiait. Ce n’était pas un canoë comme les autres, il avait la
particularité d’avoir une double dérive latérale amovible et une voile
triangulaire latine. Je me souviens des dizaines de fois où je remontais à la
voile jusqu’au Lion d’Angers ou descendait l’Oudon puis la Mayenne jusqu’au
barrage de Grez-Neuville. Après la disparition de mes grands parents, mon
cousin Antoine Desprez a gardé et entretenu ce canoë. A chaque fois que nous
nous voyons, je lui dis « c’est le canoë de mon grand-père », il me
répond « c’est le canoë de mon oncle ». Nous avons tous les deux
raison.
Jean-Francois MONTIN
dimanche 7 juin 2015
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