Il a été longtemps le fermier de Marcillé. Personnage pittoresque, il a donné lieu à un certain nombre d’anecdotes. Il avait installé un bouc dans son étable pour conjurer les maladies. Répondant à ceux qui se moquaient de lui, il répondait avec son bel accent angevin: « j’y crois point, mais on ne sait jamais ».
Laurent Desprez
Commentaire de Vincent Desprez
Au début de l’occupation, un plan
de restrictions était imposé. Le pain était rationné. Adrienne et Augustine,
sœurs de Francis Séjourné, cherchèrent comment le lui faire comprendre.
Un matin, elles lui donnèrent sa
ration de la journée. Il la mangea de bon cœur. Aussitôt elles lui dirent : «
voilà, tu as mangé ta part de toute la journée, tu n’en auras plus d’ici
demain. » J’ignore la suite…
Le Père Séjourné, père des
précédents, tombe gravement malade. Le curé Jarry vient lui donner
l’extrême-onction. Il lui fait les onctions sur le front, la bouche, les mains…
et relève les draps pour oindre les pieds. Alors le Père Séjourné reprend ses
esprits et dit : « Ah non, Monsieur le
Curé, ils sont trop sales ! ».
Autre histoire, Francis Séjourné, vieux gars était propriétaire d'un petit chien à Marcillé dénommé p'tit loup et qui était un cavaleur notoire et avait pour habitude d'aller honorer les chiennes du canton et ce jusqu'à Louvaines.
RépondreSupprimerP'tit loup est revenu plusieurs fois à Marcillé avec des casseroles au cul signant le mécontentement des agriculteurs environnants .
Au marché du Lion les vendredis suivants Francis se faisait régulièrement houspiller par les maitres des chiennes et ce à quoi , il répondait grandiose
" j'ne traine point, y traine pour deux".
Jérôme