dimanche 31 mai 2015

Famille Jérome DESPREZ- Branche Michel DESPREZ


Charlotte, Céleste, Agathe et Clémentine
Clémentine et Ludovic 

La route du beurre salé



C'est probablement durant l'année 1866 que les Desprez quittèrent Marcillé pours s'installer au Tertre.
Marcillé fut reconverti en ferme comme cela se faisait à l'époque et le Tertre moins ancien mais plus confortable devint la demeure familiale.
Tout allait bien sauf que! Sauf que la ferme du Tertre faisait un beurre beaucoup moins bon que celui de Marcillé dont la réputation dépassait les limites du canton.
A cette époque les frigidaires étant absents il fut établi que deux fois par semaine les enfants iraient, par le chemin le plus court, chercher le fameux beurre salé dans l'ancienne résidence. Une seule condition: il fallait que l'ainé ait au moins sept ans.
Le papier manquait aussi à cette époque et c'est dans une feuille de chou que l'on rapportait le précieux aliment.
Et le chemin que l'on pratiquait aller-retour, et qui passe par le vallon et la châtaigneraie est ainsi devenu "la route du beurre salé".
Si vous pensez que ceci est une légende et si vous ne me croyez pas, inscrivez vous au jeu de piste que vous prépare votre cousin Eric Desprez. Et je vous préviens : Jérome qui a repris Marcillé il y a quelques années, vous y prépare une vraie surprise !

Quant à la vérité, mon frère le RP Vincent, vous confirmera que lui et moi avons emprunté de nombreuses fois, dans les années 40, la route du beurre salé, faite d'un parcours schisteux, moussu et pentu.


Martin Desprez

dimanche 24 mai 2015

Jean DESPREZ et ses parfums

texte écrit par Jean Desprez en 1947 et paru dans la presse féminine : "Personnalité"
texte écrit par Jean Desprez en 1947 et paru dans la presse féminine :
"Un grand parfum"


Jean DESPREZ

Jean DESPREZ au labo avec Marie-Céline
Denis et Marie-Céline au labo en 1977


Photo prise dans les salons du  Pré Catelan lors d'un 29 Novembre 1978 Mamie,  ses enfants et petits enfants et deux arrières Pierre-Antoine et Mathilde avant de recevoir chez elle au 9 boulevard Richard Wallace ce rendez-vous annuel où l'on avait plaisir à se retrouver...


La couverture du programme théâtre Montansier de Versailles Ballet Jeanine Charrat et Tessa Beaumont du 29 novembre 1971  création ballet "Bal à Versailles"



Ces documents ont été envoyés et commentés par Nathalie DESPREZ.

Extrait naissance Henri II


Voici l'extrait de naissance de Henri II 
trouvé par Nathalie DESPREZ


Traduction :


Extrait de naissance de Henri II né le 12 Février 1865 à Grez Neuville déclaré 

par son père Henri 1er

Voir en marge

 N°7 Naissance Desprez Henri Marie Théophile

L’an mil huit cent soixante cinq, le treize février, à trois heures du soir, par 

devant nous, conseiller municipal délégué, remplissant en l’absence de M le Maire 

et pour M l’adjoint empêché les fonctions d’officier de l’état civil de la commune 

de Grez Neuville, canton du Lion d’Angers, arrondissement de Segré (Maine et 

Loire) est comparu M Desprez Henri, âgé de trente et un ans, propriétaire en 

cette commune et adjoint au Maire, lequel nous a présenté un enfant du sexe 

masculin, né hier à onze heures du soir, en sa maison, à Marcillé en cette 

commune, de lui déclarant et de Dame Levoyer Léontine, son épouse, âgée de 

vingt six ans, sans profession, demeurant avec lui, et auquel enfant il a déclaré 

donner le prénom de Henri Marie Théophile. La dite déclaration et présentation 

faite en présence de MM Levoyer Jacques, âgé de soixante trois ans, minotier à 

Morannes, grand père maternel de l’enfant, et François François, âgé de soixante 

douze ans, propriétaire en cette commune, ami du père de l’enfant ; et après 

lecture du présent acte, le père et les témoins ont signé avec nous.

mercredi 20 mai 2015

Les générations passent... Le banc demeure!

De gauche à droite : Martin, Véronique, Jérôme et Pascale Desprez

La Coudère


Commentaire de Martin Desprez:
Paille ou foin à la Coudère ?
La vieille photo en noir et blanc ne nous a pas trop éclairé!

La Coudère

Georges Meulle, Bertrand, Olivier et Odile (devant)
 Frédéric Meulle et Jean-François (derrière)


Jean-Paul et Monique Meulle - Branche Margueritte


Commentaire de Martin Desprez:
Je connais bien sûr les rapports très étroits entre ma famille maternelle et l'aviation civile et militaire.
Par contre le rapport Meulle - Avions dans les années 40 m'est inconnu. Quelqu'un peut-il me répondre?

Les Meulle: Avant, Après

Monique Jean-Paul et Jacques Meulle



Jean-Paul Monique Jacques
1977

Manon Desprez - Branche Jean, sous-branche Denis


FAMILLE VERONIQUE BUREAU - BRANCHE MICHEL

MARTIN, HIPPOLYTE, CATHERINE, HENRI BUREAU

SOPHIE & ZELJKO SOTOUSEK - BRANCHE MICHEL


FAMILLE VERONIQUE BUREAU - BRANCHE MICHEL

 SYBILLE - TRISTAN - MARGUERITE - FRED -
OMBELINE - ELEANOR MOREIRA

Extrait du Bulletin de Grez-Neuville

Téléchargez l'intégralité du bulletin




Commentaires d'Annie Desprez:

Tout l'article ci-dessus est intéressant et relativement bien documenté. Les parents Vaillant étaient des modestes : Jamais, je n'ai entendu eux-mêmes ni leurs enfants faire allusion à leur rôle pendant la guerre. Les articles de journaux sur la décoration de maman se trouvent après la page 15.
Je me souviens très bien de la première visite surprise de gratitude de Pierre Abjean à la Carrière peu avant la naissance de Sophie.
L'intervention ratée de Jacques Roux à cause d'une clé qui n'était pas du bon calibre est assez savoureuse et je l'imagine très bien fulminant de colère. Mais ce ratage a peut-être évité de graves représailles...

Commentaires de Martin Desprez:

Le texte est merveilleux et très long... Un peu trop long ! On a chargé uniquement une page. Vous pouvez télécharger l'intégralité du bulletin. ici


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Consultez les mémoires de guerre de l'Abbé Cochard

Téléchargez l'intégralité du bulletin de Grez-Neuville N° 6

Denis Desprez - Branche Jean

Denis Desprez

Heureuse époque

Bernard, Jérôme Grenier, Nicolas, Jean, Sophie, Suzanne Desprez,
Marie Céline Grenier

Sophie et Suzanne Desprez - Branche Jean


Commentaires de Martin Desprez:
Si vous voulez voir Sophie telle qu'elle est aujourd'hui, vous la retrouverez dans la rubrique photos actuelles!

Sophie et Nicolas, enfants de Denis et Martine - Branche Jean



Henri, Jean et François Desprez

1973

Martine Desprez - Branche Jean

Martine Desprez

Descendance Grenier - Branche Jean


Commentaires de Martin Desprez:
Votre photo est superbe, mais elle n'est pas légendée.
J'offre une prime au premier qui le fera.

Descendance François Desprez - Branche Jean

Descendance François Desprez

Jean Paul Meulle - Branche Margueritte

Jean-Paul Meulle, sa bru Laurence et son fils Frédéric Meulle
Novembre 2007

lundi 18 mai 2015

Famille Frédéric MEULLE Branche Marguerite

Constance, Pierre-Olivier, Cyril et Elodie

Elodie, Laurence, Francois et Alexis

Elodie, Laurent, Guilhem, Paulin, Clothilde

François, Frédéric et Alexis

mardi 12 mai 2015

Chasse


Le coup qu’on est sûr de ne jamais manquer, c’est le coup de blanc au retour de la chasse. Et lorsque le quart de chaume ou l’Aubance était accompagné de rillettes, alors cela consolait des retours, la gibecière vide. Tout le monde a la mémoire inépuisable d’histoires de chasse, avec ses propres sensations, liées à une époque où il y avait encore un bocage, avec des haies entrecoupées de rotes, ces trous de la largeur d’un homme, permettant de se glisser dans la haie pour gagner l’autre côté, utiles tant pour le chasseur que pour l’éleveur ayant besoin de « bourder » rapidement des animaux. 

 
Après la guerre, il y avait beaucoup de gibier, d’autant plus que pendant quatre ans, la chasse avait été interdite. Ainsi il y avait de beaux tableaux de chasse (parfois jusqu’à une quinzaine de pièces) sur la bordure de la pelouse sous le séquoia.

 

Laurent Desprez

Grenouilles

Leur chant était doublement apprécié les soirs de Pâques et d’été. S’échappant de la mare  de l’étang de Marcillé  au milieu du pré de Dinon, le concert des grenouilles était l’annonce infaillible du beau temps à venir, porté jusqu’au Tertre par le bienfaisant vent d’Est.

Laurent Desprez

 

Commentaires de Martin Desprez :
Alors là, Laurent, Vincent et moi on n’est pas d’accord. Tes grenouilles étaient des CRAPAUDS. Nous ouvrons cette rubrique à nos cousins de La Carrière et de la Coudre.

BOUTS DE FICELLE




La dame de compagnie de notre grand’mère était un personnage assez pittoresque. Madame Lechelle était pour les enfants « Tante Paulette ». Elle détestait le gaspillage et le désordre.  Au Tertre, tout était toujours parfaitement rangé. Et pour être sûre que les personnes vivant avec elles sous le même toit fassent de même, elle avait placé en différents endroits des étiquettes qui commençaient toutes avec la même recommandation : « prière de... ceci, prière de ... cela ».  Il y en avait tellement que Suzanne Rouget devenue Desprez en épousant Jean avait fini par dire : « ici, c’est la maison des prières ! » Le comble fut lorsqu’on découvrit un jour dans le placard du petit salon une boîte de chaussures sur laquelle était écrit « Petits bouts de ficelles ne servant à rien ». La boite en contenait des dizaines de tous calibres et de toutes couleurs. « On ne sait jamais, répondait Tante Paulette, ça pourrait servir ».

NB de LD Ayant rédigé ce billet, j’eus l’idée de chercher sur internet si par hasard cette histoire de bouts de ficelles aurait pu exister dans d’autres familles. Sur le fameux moteur de recherche que tout le monde utilise, je tape les mots : bouts ficelles servant rien. Stupéfaction ! La phrase apparaît dans son intégralité, enrichie d’un verbe supplémentaire : « petits bouts de ficelles ne pouvant servir à rien ». Lié à la phrase, apparaît le nom d’un nommé Song Dong. Je clique : c’est l’un des  dix artistes considérés comme les plus grands de la Chine actuelle !  Né à Pékin en 1966, il est sculpteur, photographe et vidéaste. Il est question d’une grande exposition avec des milliers d’objets. Song Dong l’a dédiée à sa mère qui tenait de sa propre mère la manie de tout garder. Et l’artiste de donner la clé de l’origine de tout ça : les petits bouts de ficelles de sa grand mère ! Sa fille l’a dépassé : pendant des années elle a accumulé tubes de dentifrice usagés, boîtes de médicaments périmés, bouts de carton, chaussures usées, etc. Des rebuts par milliers. Et Song Dong a fait une œuvre avec tout ça. Tellement originale qu’on la réclame partout. Elle fait actuellement le tour des grandes capitales du monde entier. Le titre de l’exposition : « WASTE NOT »  Ne rien jeter !

 

Laurent Desprez


Commentaires de Martin Desprez :
On remarquera que cette dernière histoire est très postérieure à la nôtre. Nous étions des précurseurs !

C4 des années 1930

Rémi, Henri, leur mère et Mme Lechelle… et la célèbre C4


Cette vénérable auto (1937), comme on disait à l’époque car voiture désignait aussi la voiture à cheval, était comme un membre de la famille. Elle fut l’instrument d’un record quasi historique difficilement reproductible aujourd’hui : Vincent se souvient d’un retour au Tertre après un bain à la Carrière : il y avait 15 personnes à bord, pas tout à fait puisque l’un des passagers, Henri IV, se tenait sur le marchepied... La C4 atteignait 70 km/h dans les descentes.

La C4 échappa pendant la guerre à la confiscation par les Allemands. A un moment donné, sans doute après le Débarquement, elle fut mise sur cale et ses pneus cachés dans le vallon, dans le ruisseau coulant sous la route nationale.

Laurent Desprez

 

Commentaires de Vincent Desprez :
Une année, autour de 1950, nous venons au Tertre en plein hiver (Noël ?). Nous devons aller à Neuville avec la C4, et il faut remonter par « le chemin de Monsieur le Maire » (la petite route de Marcillé). Mais en arrivant en haut de la côte, presque à Maison Neuve (la ferme d’Arsène Fouché), la neige ou le verglas arrêtent la C4, qui patine et ne peut plus avancer. Peine perdue, elle patine toujours. N’écoutant que mon courage, je descends de la C4, plus pour me sauver que pour pousser (poids plume alors). Puis, à force de déraper, une roue arrière de la voiture prend appui sur la berne… et la voiture repart, nous étions sauvés.

Ces mêmes vacances, il fallait se glisser dans des draps glacés…

Et je voulus passer vers l’Etang par le Vallon, inondé et gelé. Mais la couche de glace était fort mince, et rapidement, ce fut un bain de pieds…

CHEVAUX

Kermesse, Scapin, Turenne*, Barbillon, Colibri, Traviata, Dame de cœur, Kyrie pour  les chevaux de selle, Falaise, Palerme, Gamine, pour les chevaux de trait : ils ont bercé notre enfance et ... nos postérieurs, car nous avons tous eu droit à un baptême de selle ou seulement de dos sur l’un d’eux, en attendant une première initiation donnée par Henri III sur Dame de cœur pour Vincent et Martin. Mathieu se souvient d’une embardée de Dame de cœur alors qu’elle avait Henri III sur son dos. La jument s’est cabrée et ce dernier est tombé debout, sans dommages. Frustrés de devoir attendre de grandir, Thierry et Laurent ont trouvé un substitut avec la complicité de Roger et Christian Forestier : les « viaux », les veaux qui prospéraient dans le vallon et qui furent priés d’accueillir sur leur dos les jockeys en herbe. Pour toutes rênes, il fallait se contenter d’une ficelle qui allait entourer le museau des victimes. Particulièrement prisé était le « p’tit jaune », que l’on amenait au pied de la butte au centre du vallon et, les fesses poussées par une petite baguette, escaladait vivement la dite butte. Sensations inoubliables et excellent apprentissage pour la conquête d’une bonne assiette. Hélas il fallut en rabattre. Le fermier de Maisonneuve, Arsène Foucher, surprit les coupables et s’en alla prévenir Maurice Forestier. « C’est donc ça, je trouvais que les veaux ne grossissaient pas ! », dit Maurice.

Les uns et les autres avons eu droit au moins une fois d’accompagner Maurice au marché. Particulièrement prisé était le « tape-cul », tiré par Kermesse ou sa fille, Traviata. Tape-cul : ainsi désigné car dépourvu de bons amortisseurs, ce qui n’était guère perturbant. Mathieu se souvient d’un canter effréné sur l’ancienne ligne de chemin de fer avec Roger qui avait attelé Dame de cœur au tape-cul. Remarquables ces chevaux, demi-sang angevins, bons à tout, pour la selle, pour l’attelage, pour la course et parfois, comme Colibri, utilisé en tête des chevaux de labour. Nous avons surtout le souvenir de Michel Forestier, menant l’attelage à 4 dans le « Roti » ou le « Fougeray », et ses onomatopées codées : « tiouk tiouk » pour en avant ou « drrrrrrr » ou « cule cule » pour reculer.

Un moment particulièrement émouvant a été le premier poulinage de Dame de coeur, qui s’est déroulé dans le champ devant la maison à proximité du lavoir. Nous étions aux premières loges pour assister à l’arrivée de Kyrie. Laquelle, des années plus tard, allait s’emballer « grave » dans le parc sous la selle de Thierry, ramené aux écuries après avoir franchi au grand galop le portail étroit qui existait à l’époque entre la maison et la cour de la ferme. Sans dommages pour personne...

De belles sensations aussi ont été offertes aux cavaliers en herbe par un ancien cheval de cirque dénommé Gamin, aussi patient que Martin pour prodiguer une initiation non seulement aux enfants du Tertre mais aussi aux cousins de la Carrière et de la Coudère...

 

Laurent Desprez

 

 

Commentaires de Martin Desprez :
 
Laurent, je suis formel ! C’est Dame de Cœur qui a embarqué Thierry. Elle avait un tempérament de feu et c’est moi qui animait l’heure d’équitation ce jour là. On va demander à l’impétrant de nous départager ! C’est si j’ose dire, le mieux placé pour s’en souvenir !

Petite histoire sur notre grand-mère parkinsonienne

1932 - Alice Dubois

Sa maladie faisait qu’elle ne bougeait pratiquement plus. Seules ses mains battaient sans arrêt et en cadence la table de la salle à manger.

Hors, notre mère nous obligeait Vincent et moi à lui baiser la main droite chaque jour avant le déjeuner. Après avoir pris plusieurs fois sa pauvre main dans le menton, nous apprîmes à attendre avec vigilance que la main descende pour accomplir notre devoir !

 

Martin Desprez

Baptêmes de Véronique et Thierry Desprez en 1943

1er Septembre 1943 NEUVILLE baptêmes de Véronique et Thierry, dont Jean,  
Monique, Jean-Paul, Jo,  Michel, Jeanne
 
Dans les années quarante il était une tradition à l’occasion des baptêmes : à la sortie de la cérémonie, dans la cour de l’église de Neuville, les familles des nouveaux chrétiens, jetaient des sous aux enfants du village, venus à cet effet.
Ce fut le cas pour le baptême conjoint de Véronique et Thierry en 1943 et les sous commencèrent à pleuvoir. J’avais 4 ans et me ruais pour les ramasser. Mal m’en pris : mon cousin Jean Paul Meulle m’attrapa par le bras, me ramena dans le clan familial et me dit d’un ton doctoral :
« Martin, dans la famille on ne ramasse pas les sous, on les lance ! »
… ce que je fis
 
Martin Desprez
 
Véronique et Thierry

Constance Desprez et ses enfants, Branche Henri III, Sous-branche Martin

De Gauche à droite : Max, Joséphine et  Guillaume de Beaucorps
entourent Constance.
Il manque encore un Beaucorps. On va vous le retrouver

Croquet



Jeu de croquet

Tragi-comédie tournant parfois à l’épopée, c’était le jeu de croquet installé derrière la maison. La façade ouest en a vu et entendu des pleurs et grincements de dents, jurons, exclamations (« non, il ne va pas le faire ! »), onomatopées diverses et variées, injures du genre « t’es dégueulasse », lorsqu’un joueur envoyait bouler un adversaire dans la boule du corsaire de son camp, le contraignant à recommencer. Ces parties homériques pouvaient durer des heures...
Vous les redécouvrirez pendant le weekend...


 
Laurent Desprez


Commentaires d'Antoine Desprez :
Au Tertre, en plus du croquet,   jeux incontournables dans les années 50, il y avait le jeu des ambassadeurs, le « deck tennis » et la bicyclette à laquelle chacun fixait une feuille de magnolia avec une pince à linge: cela  vrombissait dans les rayons. Vincent était souvent sollicité pour réparer certaines crevaisons ou rupture de pédalier et autres chaines qui sautent. Les  acrobaties, dont le champion était sans conteste Mathieu, ne manquaient pas.