mardi 12 mai 2015

Chasse


Le coup qu’on est sûr de ne jamais manquer, c’est le coup de blanc au retour de la chasse. Et lorsque le quart de chaume ou l’Aubance était accompagné de rillettes, alors cela consolait des retours, la gibecière vide. Tout le monde a la mémoire inépuisable d’histoires de chasse, avec ses propres sensations, liées à une époque où il y avait encore un bocage, avec des haies entrecoupées de rotes, ces trous de la largeur d’un homme, permettant de se glisser dans la haie pour gagner l’autre côté, utiles tant pour le chasseur que pour l’éleveur ayant besoin de « bourder » rapidement des animaux. 

 
Après la guerre, il y avait beaucoup de gibier, d’autant plus que pendant quatre ans, la chasse avait été interdite. Ainsi il y avait de beaux tableaux de chasse (parfois jusqu’à une quinzaine de pièces) sur la bordure de la pelouse sous le séquoia.

 

Laurent Desprez

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