mardi 12 mai 2015

Petite histoire sur notre grand-mère parkinsonienne

1932 - Alice Dubois

Sa maladie faisait qu’elle ne bougeait pratiquement plus. Seules ses mains battaient sans arrêt et en cadence la table de la salle à manger.

Hors, notre mère nous obligeait Vincent et moi à lui baiser la main droite chaque jour avant le déjeuner. Après avoir pris plusieurs fois sa pauvre main dans le menton, nous apprîmes à attendre avec vigilance que la main descende pour accomplir notre devoir !

 

Martin Desprez

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